Sociétés nationales - achat/vente de bureaux
Des sociétés nationales du même type peuvent s’échanger des bureaux. Le gérant d’une société peut mettre en vente les bureaux qu’il veut, au prix qu’il veut (via la page Sociétés, en cliquant sur « Bureaux » en dessous du panel des actionnaires). D’autres sociétés qui n’ont pas encore de bureau sur les territoires où se trouvent ces bureaux mis en vente peuvent les acheter si elles ont assez de fonds disponibles (via la page Sociétés, en cliquant sur « Bureaux en vente »). L’achat d’un bureau s’apparente à une ouverture de bureau, excepté que le pays hôte ne peut pas empêcher la vente.
Cependant, il faut être prudent quand on achète des bureaux à une autre société. Premièrement, il faut s’assurer que le prix d’achat n’est pas plus élevé que le coût d’ouverture d’un bureau sur le même territoire. Ensuite, il faut évaluer les possibilités de profits futurs et se poser la question suivante : pourquoi ce bureau est-il en vente ? Est-ce parce que son vendeur anticipe une baisse des profits ou parce qu’il a des coûts trop importants pour rester concurrentiel (en raison de la distance par rapport au siège de la société par exemple) ? Et comme pour n’importe quelle ouverture de bureau, il faut considérer tous les paramètres qui peuvent affecter le bénéfice qu’on espère en tirer. Ce serait dommage, par exemple, que le pays d’accueil ferme directement le bureau après qu’on l’ait acheté.
Un historique des ventes de bureaux est disponible pour ceux que ça intéresse (sur la page Sociétés).
Si on souhaite annuler la mise en vente d’un de ses bureaux, cela est possible (via la page Sociétés là encore) tant que celui-ci n’a pas trouvé d’acheteur.
Depuis la V8, le coût d’entretien d’un bureau qu’on achète à une autre société a considérablement augmenté. Si on peut trouver toutes sortes de justificatifs qui pourraient expliquer cette hausse du coût, la raison profonde est probablement une volonté de limiter les pillages de sociétés par des actionnaires malveillants qui transfèrent les bureaux à une autre société pour une somme symbolique une fois qu’ils s’emparent du poste de gérant dans une société cible (souvent en tant qu’actionnaires minoritaires, profitant de l’inattention des autres actionnaires). Les bureaux transférés sont moins rentables que s’ils étaient restés dans la société qui les a ouverts. Sur le long terme, et même s’ils sont acquis pour une somme symbolique, leur coût supplémentaire d’entretien dépasse largement ce qu’aurait coûté une ouverture normale de bureau.
Depuis la V9 et la limitation du nombre de bureaux du même type qui peuvent être ouverts sur les territoires des PNJ, à savoir maximum 5, la vente de bureaux entre sociétés peut retrouver un peu de sens puisque les places sont comptées, même si le coût d’entretien de ce bureau est supérieur en cas de vente de bureau par rapport à une ouverture classique. Et il ne faut pas oublier que les PNJ peuvent fermer l’un ou l’autre bureau en fonction des demandes d’ouverture qu’ils reçoivent, ou même parfois sans nouvelle demande.
Les sociétés nationales
