Sociétés nationales - création
Certains pré-requis sont exigés pour pouvoir lancer une société :
- avoir atteint certains niveaux de points en économie, politique, science et armée (pour les sociétés aériennes, maritimes et de télécommunications : 750 - 750 - 500 - 500) (pour les sociétés agro-alimentaires : 250 - 250 - 250 - 250)
- disposer de l’infrastructure adéquate sur au moins l’un de vos territoires (aéroport international, infrastructure portuaire ou centre de gouvernement, selon les cas), sauf pour les sociétés agro-alimentaires, qui ne nécessitent pas d’infrastructure particulière
Si vous êtes en règle, vous pouvez accéder au panneau de création des sociétés dans le menu des Affaires intérieures du pays. A ce stade, il faudra considérer certains paramètres, qui auront leur importance par la suite :
- le nom de la société
- l’investissement, ou capital de départ dont vous dotez la société
- le pourcentage des fonds totaux, ou proportion des actions de la société que vous vous réservez, le restant étant disponible sur le marché des actions
- le nombre d’actions émises, au total, détenues par vous et par les éventuels autres actionnaires
- le taux de retour sur investissement, ou proportion des bénéfices qui seront versés comme dividendes aux actionnaires, le restant étant réinjecté dans le capital de la société (ce taux pourra être changé par la suite)
La création d’une société nationale a un coût initial qui varie selon le type de société :
- société maritime : 15.000 K€
- société aérienne : 20.000 K€
- société agro-alimentaire : 10.000 K€
- société de télécoms : 15.000 K€.
De cette somme initiale, 5000 K€ constituent le capital de départ de la société, le reste étant « perdu », considéré comme frais d’établissement. Plus le coût initial est grand (comme dans le cas de la société aérienne), plus la portion de frais d’établissement, donc de frais perdus, est grande.
Outre le capital de départ, vous pouvez choisir d’investir plus d’argent dans la société, pour ne pas vous retrouver ensuite rapidement à court de liquidités et obligé de freiner vos ambitions d’expansion. Vous pouvez investir cet argent tout seul ou avec l’aide d’autres investisseurs. Pour laisser entrer d’autres actionnaires dans le capital de votre société dès le départ, il suffit de baisser le pourcentage des fonds totaux. Cela voudra dira que l’argent que vous investissez vous-même dans la société ne représentera plus 100 % du capital, mais par exemple 50 %, laissant les autres 50 % à d’autres actionnaires, vous permettant ainsi de doubler le capital de départ de la société. Donc par exemple, si vous voulez lancer une société agro-alimentaire en réalisant une augmentation de capital de 35.000 K€ et que vous voulez garder 50% des actions, vous devrez débourser 15.000 K€ en plus du coût initial de la société, tandis que d’autres investisseurs apporteront 20.000 K€. La société ainsi créée disposera d’un capital de départ de 40.000 K€ : les 5.000 K€ de base + les 35.000 K€ d’augmentation. En investissant la même chose mais en gardant 100 % des actions, votre capital de départ ne serait que de 20.000 K€.
Ce calcul est transposable, mutatis mutandis, aux autres types de sociétés.
Les actions que vous laissez aux autres actionnaires se retrouvent dans un premier temps sur le marché des actions. Jusqu’en V9, l’émission d’actions générait automatiquement du capital pour la société, et la partie des actions qui n’était pas achetée tout de suite restait aux mains d’investisseurs privés théoriques, attendant un éventuel rachat par l’un ou l’autre pays. Mais pendant ce temps, la société pouvait utiliser le capital détenu par ces investisseurs privés pour se développer. Ce n’est plus le cas désormais. Tant que les actions n’ont pas trouvé de pays acquéreur, le capital correspondant n’est pas versé à la société. Le pays fondateur de la société doit donc se soucier de trouver des pays partenaires, ou compter sur le marché pour l’aider à rassembler les capitaux nécessaires. Evidemment, cela se fait au détriment du pourcentage de parts que détient le pays fondateur dans sa société, et donc au détriment des bénéfices que cette société peut lui rapporter ensuite puisque seule une partie de ces bénéfices lui reviendra. Le pourcentage d’actions détenues par le pays fondateur ne peut pas être inférieur à 20 % au moment de la création de la société.
En général, les actions des sociétés nationales ne restent pas bien longtemps sur le marché, ce serait même plutôt le contraire, du moins si votre société a du potentiel : d’autres pays achètent souvent les actions disponibles sur le marché. D’ailleurs, si avez convenu avec un partenaire qu’il rachète des actions de votre société sur le marché, il ne faut pas trop traîner à partir du moment où ces actions sont sur le marché car quelqu’un peut les chiper sous votre nez.
Une fois que vous avez fait les choix qui vous semblent judicieux, il faut valider la création de votre société, et vous pourrez démarrer immédiatement votre activité, c’est-à-dire que vous aurez la possibilité d’envoyer les premières propositions d’ouvertures de bureaux dans divers pays. Le rachat éventuel d’actions sur le marché peut également commencer.
Les sociétés nationales
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