Sociétés nationales - exemples concrets

Pour y voir plus clair, si ce n’est pas déjà le cas, voici 4 exemples chiffrés reflétant des situations que l’on peut rencontrer dans le jeu.

Pour simplifier un peu, on va prendre comme hypothèse que les pays gérants des sociétés (représentés par les drapeaux) sont aussi ceux qui ont fondé ces sociétés, sinon le coût d’entretien des bureaux serait différent.

On va aussi analyser des situations avec peu de bureaux. Cependant, le nombre de bureaux du même type ouverts sur un territoire n’est pas limité dans les PJ : il peut varier entre 0 (oui, même si ce n’est pas l’idéal, un territoire peut être inexploité) et le nombre maximum de sociétés du même type. Les PNJ, en revanche, acceptent depuis la V9 au maximum 5 bureaux du même type par territoire. Grâce aux deux derniers exemples, on va voir comment le nombre de bureaux influence le bénéfice.

Le bénéfice trimestriel réalisé par chaque société ayant un bureau ouvert sur le territoire, ainsi que par le pays hôte, apparaît en vert. Les taxes sur les canaux sont perçues par les pays propriétaires des territoires de Panama et du Caire, en fonction des taux appliqués par chacun.

EX 1

EX 1



EX 2

EX 2



EX 3

EX 3



EX 4

EX 4

Les revenus

Montevideo est clairement le territoire le plus attrayant, et c’est naturellement celui qui va susciter le plus d’intérêt (et donc le plus de demandes d’ouverture de bureau), en partie parce que tous les joueurs ne sont pas forcément conscients des coûts associés à ce chiffre d’affaires étonnamment élevé, ou du fait que le chiffre d’affaires est divisé par le nombre de bureaux ouverts sur le territoire, ou encore qu’il est différent suivant les types de sociétés et suivant les monnaies nationales.

Le coût d’entretien

En fonction de la distance, certaines sociétés sont désavantagées. Les sociétés sud-américaines sur le continent européen, et vice-versa, vont faire moins de profit que des sociétés originaires du même continent ou relativement proches géographiquement (comme la société koweïtienne par rapport à la Corse). Dans le quatrième exemple, la société française ne fait d’ailleurs même pas de bénéfices, mais des pertes, sur lesquelles la Bolivie ne peut prélever aucune taxe. C’est parce que la capitale française est en Europe. Si elle avait été établie sur l’un des territoires français des Caraïbes, le coût d’entretien de ce bureau aurait été bien plus faible, mais le coût d’autres bureaux de la société aurait alors pu augmenter.

Le total des coûts d’entretien des bureaux ouverts sur le territoire aura une influence sur le bénéfice que le pays d’accueil va faire en taxant ces bureaux : plus les coûts d’entretien sont élevés, moins les sociétés font de bénéfices, et donc moins le pays d’accueil empochera de taxes (pour un taux de taxation donné).

Il faut bien se rendre compte que tout nouveau bureau (à l’exception du premier) sur un territoire s’accompagne d’un coût supplémentaire qui va diminuer le bénéfice total des sociétés et du pays d’accueil. Mais tant qu’un bénéfice – même petit – sera possible, de nouvelles sociétés voudront s’y installer, tandis que celles déjà en place souhaiteront que cela n’arrive pas. A La Paz, la société française ferait des bénéfices si elle était seule sur le territoire, ou avec seulement un concurrent (comme dans le troisième exemple). Mais l’ouverture d’un troisième bureau, par la compagnie équatorienne, avec un coût d’entretien bas et qui peut se permettre un chiffre d’affaires moins élevé, plombe l’avenir du bureau français sur le territoire.

Dans le deuxième exemple, étant donné que la monnaie nationale locale équivaut à 60% de l’euro, le coût d’entretien est également moindre qu’il ce qu’il aurait été si le pays hôte était resté à l’euro. Mais le chiffre d’affaires est également moindre, et au final, l’un dans l’autre, cette monnaie dévaluée porte préjudice aux sociétés présentes, ainsi qu’au pays hôte.

Le taux d’imposition

C’est le pays d’accueil qui décide, souvent en concertation avec les sociétés présentes sur son sol, quelle partie du bénéfice il s’octroie. Chez un PJ, un partage 50/50 est courant. Les PNJ, eux, adoptent souvent un taux par défaut de 5%. Cependant, si le PNJ était joué précédemment, le taux fixé par l’ancien joueur est maintenu et ne revient pas automatiquement à 5%.

Dans le premier exemple, on constate que l’Uruguay pratique un taux élevé, de 70%, alors que ce sont quand même les sociétés qui supportent les coûts d’ouverture ainsi que tous les risques commerciaux et politiques. Malgré l’attrait initial de ce territoire très développé, les bénéfices allant dans la poche des sociétés sont assez faibles par rapport au morceau que s’adjuge l’Etat uruguayen.

A l’inverse, l’Etat français a choisi ici une taxation relativement basse, de 15%, qui permet aux sociétés présentes sur place de bien rentabiliser leur investissement. Cependant la monnaie faible de la France rallonge la durée nécessaire pour récupérer les fonds initialement investis, car le coût d’ouverture d’un bureau est toujours en euros.

Dans le deuxième exemple également, qui se rapporte au marché maritime, on assiste au prélèvement de taxes sur les canaux. Le taux global de 20% sur les bénéfices après impôts des sociétés signifie que chaque propriétaire de canal a fixé sont taux au maximum, à savoir 10%.

Le réinvestissement des bénéfices

C’est une donnée propre à chaque société en fonction de ses fonds disponibles et des possibilités de nouvelles ouvertures de bureau qu’elle entrevoit. Quand aucune ouverture n’est en vue, le gérant a tout intérêt à reverser l’intégralité des bénéfices aux actionnaires. C’est d’ailleurs le but de la société : générer un maximum de profit pour les actionnaires.

Les sociétés nationales

  1. Généralités
  2. Créer une société
  3. Organisation
  4. Ouvrir un bureau
  5. Rentabiliser un bureau
  6. Exemples concrets
  7. Achat/vente de bureaux
  8. Achat/ventes d'actions
  9. Fermer un bureau
  10. Dissoudre une société

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