Sociétés nationales - rentabiliser les bureaux

La rentabilité de la société est déterminée par la rentabilité des bureaux qu’elle a ouverts ouverts dont elle dispose. Et cette dernière dépend de plusieurs paramètres.

Société résumé

Les revenus

Tous les territoires ne rapportent pas la même chose : le revenu, ou chiffre d’affaires total d’un territoire dépend d'abord de son score économique. Celui-ci augmente (généralement) au fil du temps suivant le développement du territoire, et vaut séparément pour les sociétés aériennes, maritimes, agro-alimentaires et de télécommunications, mais est divisé lorsque plusieurs sociétés d’un même type ont un bureau sur le même territoire.

Depuis la V10, il y a désormais des différences entre les types de sociétés pour ce qui concerne le chiffre d’affaires. En effet, suivant le type de marché sur lequel on se trouve, le chiffre d’affaires total du territoire correspond à une portion bien définir du score économique du territoire :
-    marché maritime : 100% du score économique du territoire (comme auparavant)
-    marché aérien : 75% du score économique du territoire
-    marché agro-alimentaire : 50% du score économique du territoire
-    marché des télécoms : 150% du score économique du territoire.

La monnaie nationale éventuelle du pays hôte a aussi son importance, car le chiffre d’affaires du territoire est désormais exprimé en monnaie nationale (monnaie dont le cours peut évoluer avec le temps). Ca n’a pas d’impact dans les pays qui restent à l’euro, mais le chiffre d’affaires sur un territoire d’un pays avec une monnaie plus faible que l’euro sera aussi plus faible, et inversement pour les pays à monnaie forte.

Si on prend, par exemple, un territoire avec un score économique de 500 points, que le pays dispose d’une monnaie nationale d’une valeur de 60% par rapport à l’euro, et que 3 sociétés agro-alimentaires ont implanté leur bureau sur le territoire en question, dans ce cas, chacun de ces 3 bureaux fera un chiffre d’affaires de 50 K€ par tour. Si, en revanche, on prend un territoire de 500 points également, mais dans un autre pays, avec une monnaie forte, de 120% par rapport à l’euro, et qu’on observe un seul bureau sur le marché aérien, eh bien, ce bureau aura un chiffre d’affaires trimestriel de 450 K€.

Le coût d’entretien

Chaque bureau a un coût de maintenance (trimestriel) qui lui est propre, qui se répercute sur le chiffre d’affaires et qui, en principe, varie en fonction de la distance qui le sépare de la capitale du pays fondateur de la société (= le siège social). Par exemple, le coût d’entretien d’un bureau français à Barcelone sera beaucoup moindre que celui d’un bureau français à Cuba si la capitale française a été établie en Ile-de-France. Par contre, si celle-ci se trouve en Guadeloupe, le coût d’entretien d’un bureau français à Cuba sera très faible, et à Barcelone plus élevé. On précise bien que cette variation du coût dépend en principe de la distance par rapport au pays fondateur, car la logique réelle est un peu obscure. Dans certaines régions, le coût est anormalement bas, alors que dans d’autres, c’est ce principe de distance qui semble s’appliquer. Il est possible que cela soit sujet à modification dans le futur.

Tous les bureaux présents sur un même territoire n’ont donc pas le même coût de maintenance. Ca peut représenter un avantage concurrentiel non négligeable au cas où plusieurs sociétés se partagent le marché d’un territoire car, comme on l’a vu, le chiffre d’affaires total d’un territoire est partagé entre les sociétés du même type qui y ont un bureau, et là où certaines pourront réaliser un petit bénéfice, d’autres seront peut-être en perte si leur siège social est lointain, et seront peut-être contraintes de fermer leur bureau pour éviter d’être en déficit.

Les coûts de maintenance des bureaux de toutes les sociétés sont visibles par tout le monde.

Malgré la différence entre les types de sociétés en termes de chiffre d’affaires total sur le territoire, le coût d’entretien d’un bureau, lui, ne suit pas la même logique : ce sera un montant identique pour chaque bureau sur un même territoire lorsque les sociétés qui ont ouvert ces bureaux ont pour fondateur un même pays, peu importe le type de société. A noter cependant que la vente d’un bureau peut faire augmenter son coût d’entretien (on verra ça plus loin).

Depuis la V10, le coût d’entretien des bureaux est exprimé en monnaie nationale, comme le chiffre d’affaires. Le coût d’entretien sera donc moindre dans les pays à faible monnaie nationale, et plus élevé dans ceux à monnaie forte. Mais attention tout de même, le coût d’ouverture du bureau reste quant à lui en euros, quoi qu’il arrive. Ouvrir des bureaux dans des pays à monnaie faible, même avec un faible coût d’entretien puisqu’il est en monnaie locale, peut s’avérer fort peu avantageux car le chiffre d’affaires est exprimé aussi en monnaie locale, et les rentrées trimestrielles peuvent alors être minimes par rapport à l’investissement de départ qui est le coût d’ouverture du bureau, payé en euros.

Le taux d’imposition

Lorsqu’on enlève le coût de maintenance du chiffre d’affaires, on obtient le bénéfice avant impôts réalisé par le bureau. Et qui dit bénéfice avant impôts dit impôts. Le pays d’accueil peut taxer comme il l’entend le bénéfice (si bénéfice il y a) des bureaux implantés sur ses territoires. Ces taxes sur le bénéfice peuvent varier entre 0 et 75%.

Taxe sociétés

Il faut donc s’assurer que le taux en vigueur est raisonnable pour justifier une implantation de bureau. Mais ce taux peut varier au cours du temps si c’est un PJ : une certaine vigilance est donc de mise dans le chef de la société qui y a des bureaux ouverts. Depuis la V11, toute modification du taux d’imposition des sociétés est renseignée dans les archives du tour. Il faut également se rappeler que ce taux est identique pour toutes les sociétés qui ont un bureau dans un même pays.

Les pays qui comprennent un territoire qui comporte un canal, en l’occurrence Panama ou Le Caire, peuvent imposer une taxe supplémentaire sur les bénéfices de l’ensemble des sociétés maritimes, et pas uniquement celles ayant des bureaux sur ces deux territoires. Cette taxe peut aller de 0 à 10 % par canal, autrement dit les taxes sur les canaux que peuvent subir les sociétés maritimes peuvent varier entre 0 et 20%. Cela fait donc un revenu intéressant pour les pays ayant le contrôle de ces canaux, et des bénéfices en moins pour ceux ayant des sociétés maritimes. Cette taxe liée aux canaux se calcule sur le bénéfice après la perception de l’impôt par le pays hôte. Contrairement au taux d’imposition des sociétés, la variation de la taxe liée au canal a un impact sur la diplomatie (1 % de diplomatie globale pour chaque % de variation du taux de cette taxe).

Taxe canal

A noter que si un canal est fermé, son propriétaire ne peut prélever aucune taxe. Ce sera ça de gagné pour les sociétés maritimes. La fermeture du canal ne modifie pas le taux de taxation du canal, dès lors son propriétaire ne sera ni avantagé ni désavantagé diplomatiquement par cette fermeture.

Les relations diplomatiques

Mieux vaut s'entendre avec le pays où on veut implanter le bureau, s’il s’agit d’un PJ. Pour voir ses demandes d’ouverture de bureau acceptées rapidement, éventuellement bénéficier d’une exclusivité, profiter d’un taux d’imposition bas, ne pas craindre de voir ses bureaux fermés subitement, mieux vaut traiter avec des partenaires avec lesquels on s’entend et en qui on peut avoir confiance plutôt qu'avec d’autres à qui on doit graisser la patte et qu’on doit tenir à l’œil ou relancer en permanence.

Mais faire uniquement affaire avec ses relations ne mène pas très loin si on a des ambitions pour sa société. Si on vise une place en vue sur le marché international, il faut explorer de nouveaux horizons et tisser des liens avec des pays avec qui on n’a pas forcément des atomes crochus. Ca demande donc un certain sens commercial et un effort diplomatique supplémentaire.

Ce qui ne sera en revanche pas nécessaire pour s’implanter sur ses propres territoires ou sur des territoires appartenant à des PNJ. Mais en ce qui concerne les PNJ, le problème sera que vous ne pourrez pas convaincre le pays de vous choisir vous au lieu de votre concurrent. Dès lors, les territoires rentables des PNJ ne le restent pas longtemps car la plupart des sociétés se ruent dessus dès qu’une nouvelle opportunité se présente, ce qui rend souvent l’opération peu voire pas du tout intéressante financièrement. Les sociétés provenant de pays éloignés (= qui ont un siège social éloigné) vont souffrir en raison de leurs coûts plus élevés. Cependant, le score diplomatique bilatéral entre le PNJ et le pays gérant de la société est important pour l’ouverture du bureau, et il peut l’être également pour ne pas voir ce bureau fermé par le PNJ. Il ne faut pas oublier qu’une limite de 5 bureaux du même par type par territoire existe désormais.

Les perspectives d’évolution du territoire

Le chiffre d’affaires total du territoire dépend du score économique de celui-ci, il est donc important de se soucier de la façon dont il va évoluer. Par exemple, si le territoire qui vous intéresse est le seul que compte le pays (mono-territoire donc), son développement sera certainement plus rapide que s’il s’agit d’un territoire lambda du Canada ou de l’Australie.

Vous savez d’avance que les fonds d’un pays mono-territoire seront utilisés pour développer l’économie sur son seul territoire alors que vous ne savez pas comment un pays multi-territoire compte répartir les investissements entre ses divers territoires.

De plus, pas mal de pays peuvent construire l’une ou l’autre infrastructure unique qui va augmenter sensiblement le score économique, mais en cas de pays multi-territoire, ces infrastructures uniques ont moins de chances de se retrouver sur le territoire où l’un de vos bureaux est implanté. Depuis l’apparition des sociétés de télécommunications, il y a cependant à parier que les capitales des pays multi-territoires seront privilégiées en termes de développement, car c’est le seul territoire où ces sociétés peuvent s’implanter.

Les territoires côtiers sont également susceptibles de se développer plus en raison des infrastructures liées à la mer.

Il faut aussi mettre sur la balance le fait qu’un pays mono-territoire risque d’accepter plus de sociétés chez lui (même si financièrement ce n’est pas indiqué) pour honorer ses relations avec ses alliés par exemple, alors qu’un pays multi-territoire acceptera sans doute plus facilement de vous accorder une exclusivité sur l’un de ses (nombreux) domaines.

Trop de bureaux

La population peut limiter considérablement le développement d’un territoire à court terme : il est donc préférable d’installer son bureau sur un territoire suffisamment peuplé, ou en passe de l’être.

A cela il faut ajouter les risques de guerre, de rebelles, de changement de régime ou de changement de propriétaire du territoire, qui sont souvent moins prévisibles au moment d’ouvrir un bureau. Qui dit guerre, rebelles ou changement de régime, dit destruction possible des infrastructures, ce qui implique la disparition des bureaux qui y sont présents si les infrastructures exploitées par ceux-ci (aéroport international, infrastructure portuaire ou centre de gouvernement) sont touchées (les sociétés agro-alimentaires ne sont donc pas concernées), ou alors seulement une baisse du score économique du territoire si ce sont d’autres infrastructures qui trinquent. En cas d’annexion du territoire par un autre pays, celui-ci peut revoir entièrement la politique commerciale du territoire annexé. Diverses conséquences sont alors à envisager, dont la fermeture du bureau par le nouveau pouvoir en place.

Les sociétés nationales

  1. Généralités
  2. Créer une société
  3. Organisation
  4. Ouvrir un bureau
  5. Rentabiliser un bureau
  6. Exemples concrets
  7. Achat/vente de bureaux
  8. Achat/ventes d'actions
  9. Fermer un bureau
  10. Dissoudre une société

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