Banques - banques privées
En plus du FMI et de la Banque Mondiale, des banques privées, qui n’existent pas au début du jeu, peuvent être créées par n’importe quel pays. Il n’y a pas de limite au nombre de banques qu’un pays peut créer.
Les banques privées ressemblent aux banques publiques, mais se distinguent de celles-ci sur certains points.
N’importe quel pays peut créer une banque, et donc n’importe qui peut être directeur de banque. Cependant, il faut en avoir les moyens. Il faut non seulement apporter des fonds (par tranches de 25.000 K€) qui vont être prêtés ensuite par la banque, mais également s’acquitter d’un coût de création de la banque, qui sera fonction du nombre de territoires du pays et de son développement. A fonds disponibles identiques, les pays ayant plus de territoires vont donc payer plus cher pour créer une banque. Et plus le pays est développé, plus la création de la banque va coûter cher également. Il y a donc tout intérêt à créer une banque assez tôt dans la partie si le projet vous tient à cœur.
Plusieurs pays peuvent décider ensemble de monter une banque en apportant chacun une part des fonds nécessaires, mais il n’y a pas de système d’actionnariat comme pour les sociétés nationales : il n’y aura qu’un seul propriétaire qui officiera comme directeur pendant toute la durée de vie de la banque.
Car si on peut la créer, on peut aussi fermer une banque privée. A ce moment-là, le pays propriétaire récupère les fonds disponibles, mais pas le coût initial de création de la banque, qui est définitivement perdu. Attention, avant de fermer la banque il faut d’abord que tous les emprunts en cours aient été remboursés.
Pendant la durée de vie de la banque, le directeur de celle-ci peut faire plusieurs choses :
- accepter ou refuser les demandes d’emprunt qui lui sont faites
- augmenter ou diminuer le taux d’intérêt de son établissement
- augmenter les fonds disponibles de la banque
- fermer la banque
Depuis la V10, les banques privées peuvent en outre opter pour le secret bancaire ou la totale transparence, le passage de l’un à l’autre étant possible à intervalles réguliers. Le secret bancaire garantit l’anonymat pour les clients de la banque, et ne peut être levé contre la volonté de celle-ci que par une commission d’enquête de l’ONU.
L’augmentation des fonds se fait par transfert depuis le budget du pays. Les intérêts perçus sur les prêts sont transférés au budget du pays au passage du tour. Ainsi, lors de la fermeture éventuelle de la banque, le pays propriétaire récupère exactement la somme qu’il y a investie.
L’augmentation ou la diminution du taux d’intérêt est également payée via le budget du pays, puisque les banques privées ne sont pas liées à l’ONU et ne peuvent donc pas bénéficier du budget onusien pour cela.
Les critères minimaux que doivent satisfaire les demandes d’emprunt doivent être choisis au moment de la création de la banque. Ils ne sont pas révisables pas la suite, à moins de fermer la banque et d’en créer une autre avec d’autres critères minimaux. On ne peut pas choisir de ne pas imposer des critères minimaux : il y a des seuils en dessous desquels on ne peut pas descendre.
Evidemment, le directeur d’une banque privée n’a à suivre que sa propre politique, pas celle de l’ONU. Il peut fixer ce qu’il veut comme critères supplémentaires et octroyer des prêts à qui bon lui semble.
Tout ce qui a été expliqué d’autre au sujet des banques publiques est également d’application pour les banques privées (dépôt d’une demande officielle d’emprunt ; accord ou refus du directeur ; annulation de la demande ; réintroduction d’une demande à la même banque ; rachat d’emprunt ; demande d’emprunt dans sa propre banque ; simulation d’emprunt ; blocage du remboursement).
ATTENTION :
Parfois, le fonctionnement des banques privées est plutôt chaotique. Le budget des pays en possédant une peuvent subir des variations inexpliquées.
Si vous tentez l'aventure bancaire, souvenez-vous (plus que les autres) que GnooDiplo est officiellement en Béta-Test, et que vous n'êtes pas à l'abri d'un bug. Dans ce cas, n'oubliez pas de le reporter, pour qu'un jour on puisse enfin s'en mettre plein les fouilles avec nos banques !
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