Sociétés nationales - organisation
Avant de parler des bureaux, quelques précisions sur le fonctionnement de la société. Celle-ci bénéficie donc d’un capital de départ, et celui-ci peut être apporté par le pays fondateur seul ou en association avec d’autres pays. Se pose alors évidemment la question de la gestion de cette société. Cette gestion ne peut être assurée que par un seul pays à la fois. Si plusieurs pays détiennent des parts de la société, ils devront choisir l’un d’entre eux pour occuper le poste de gérant pour une durée de 4 trimestres.
Il est donc procédé à un vote tous les 4 trimestres pour désigner le gérant de la période suivante. Pour ces élections, chaque actionnaire détient un pourcentage de voix qui correspond au pourcentage d’actions qu’il possède de la société. Si des investisseurs privés détiennent (encore) une partie des actions, leurs voix ne comptent pas : ça se joue seulement entre les pays actionnaires. Le gérant élu sera le candidat qui obtiendra la majorité absolue (plus de 50% des voix) parmi les votes exprimés (par exemple, si un seul actionnaire vote, il compte pour 100% des voix). Les pays envahis peuvent toujours voter et devenir ou rester gérants de sociétés. Si aucun candidat n’obtient cette majorité, le gérant précédent est reconduit dans ses fonctions pour 4 trimestres.
Tout actionnaire est automatiquement candidat pour devenir gérant : il peut ne pas voter pour lui-même mais d’autres peuvent voter pour lui, en sélectionnant la case correspondante. Par défaut, aucune case ne sera sélectionnée. Mais en choisissant l’un des pays actionnaires, on utilise son propre pourcentage de voix (qui est égal au pourcentage d’actions qu’on détient dans la société) au profit de l’un d’entre eux, que ce soit en votant pour soi-même ou en reportant ses voix sur quelqu’un d’autre. Même des actionnaires avec moins d’1 % des actions peuvent devenir gérants d’une société, pour autant que les circonstances leurs soient favorables.
Les actionnaires ne sont pas obligés de voter lors de l’élection du gérant. Mais dans ce cas, les voix de ceux qui votent compteront forcément plus. Pour reprendre l’exemple cité ci-dessus, un actionnaire possédant moins d’1 % des actions peut être élu gérant s’il vote pour lui-même et que tous les autres actionnaires s’abstiennent de voter. Ou bien s’il est soutenu par une majorité d’actionnaires parmi ceux qui votent.
Détenir la majorité (plus de 50 %) des actions d’une société est important si on ne veut pas laisser filer le poste de gérant à un autre actionnaire. Le fondateur peut être minoritaire dans sa propre société, et dans ce cas, si c’est quelqu’un d’autre qui est élu gestionnaire, le fondateur ne pourra pas être impliqué dans les décisions officielles de la société.
Si c’est un autre pays que le pays fondateur qui devient gérant, la société changera d’identité pour apparaître comme originaire du pays du gérant. Elle gardera toutefois son nom originel (qui peut rappeler son identité initiale). Elle gardera également ses quartiers généraux sur le territoire qui correspond à la capitale du pays fondateur, et c’est important car c’est l’emplacement de ces quartiers généraux qui sert à établir les coûts des bureaux de la société. Bien sûr, si le pays fondateur déplace sa capitale, le siège social de la société se déplace aussi. Le siège d’une société reste dans la capitale du pays d’origine même si celui-ci vend toutes les actions qu’il possède de cette société. Et si le pays fondateur se fait totalement envahir et n’a donc plus de capitale, le siège social sera alors virtuellement dans la proche périphérie dans l’ancien pays.
Mais quel est l’intérêt de devenir gérant ? Eh bien, le gérant peut prendre des décisions qui vont avoir un impact sur la société et sur ses actionnaires :
- Déjà, c’est lui qui introduit les demandes officielles d’ouvertures de bureaux de la société. Il peut se concerter avec les autres actionnaires, mais lui seul a le pouvoir de concrétiser cela. De même, il peut fermer provisoirement, fermer définitivement (= détruire), vendre des bureaux de la société ou acheter des bureaux à d’autres sociétés.
- Ensuite, c’est lui qui décide de la part des bénéfices trimestriels qui est versée comme dividendes aux actionnaires (le taux de retour sur investissement, qui peut être fixé entre 0 et 100 %). Les bénéfices réalisés par la société peuvent être distribués aux actionnaires ou bien réinjectés dans les fonds disponibles de la société pour pouvoir ouvrir de nouveaux bureaux.
- Dans les sociétés agro-alimentaires, c’est également le gérant qui décide des recherches à effectuer visant à augmenter les réserves de telle ou telle ressource renouvelable (de base) sur les territoires où sont implantés les bureaux de la société. Ces recherches ont un coût, et celui-ci est prélevé sur les fonds disponibles de la société, comme le coût d’ouverture des bureaux.
- Enfin, le gérant peut décider unilatéralement de procéder à une augmentation de capital de la société, ce qui apportera plus de fonds pour ouvrir des bureaux (pour autant que les actions émises attirent d’autres pays ou qu’il les rachète lui-même), mais diminuera dans l’immédiat les bénéfices des actionnaires, et également leur pourcentage de parts (et de voix). Les nouvelles actions seront disponibles sur le marché et n’importe quel pays pourra en acheter et entrer ainsi dans le capital ou augmenter sa part dans celui-ci. Les actions émises seront disponibles au prix du marché, qui fluctue en fonction de la rentabilité de la société et des transactions qui concernent ses actions.
Les sociétés nationales
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