Sociétés nationales - généralités
Qui n’a jamais rêvé un jour de fonder une société qui se développerait tellement qu’elle serait reconnue mondialement et rapporterait de l’argent à ne plus savoir qu’en faire ? Si un Sir Richard sommeille en vous, ce qui suit peut vous intéresser.
Tout pays du Gnooworld peut se doter d’une ou plusieurs sociétés nationales. Pour le prestige, mais également (et peut-être surtout) pour les bénéfices que de telles sociétés peuvent générer si elles tournent bien.
Les sociétés nationales
Qu’est-ce qu’une société nationale ? C’est une société dont l’objet est soit l’exploitation des infrastructures portuaires ou aéroportuaires implantées dans le monde entier, soit l’activité dans le secteur dit agro-alimentaire, soit dans celui des télécommunications.
Quand on dit sociétés nationales, c’est par rapport à l’identité nationale de celles-ci. Leur rayon d’action, lui, est international.
Tout pays peut théoriquement construire un aéroport international sur chacun de ses territoires, ainsi qu’une infrastructure portuaire sur chacun de ses territoires côtiers. Ces installations sont déjà viables économiquement par elles-mêmes. Mais lorsque des sociétés nationales y ouvrent leurs bureaux, elles peuvent rapporter beaucoup plus. A la fois aux sociétés nationales et aux pays hôtes.
Les sociétés nationales de transport ne transportent pas réellement des passagers, ni des marchandises, ni des armées. Seul votre RP peut leur donner ces capacités. D’un point de vue purement technique, elles n’engendrent pas d’échanges entre les pays, si ce n’est des sommes d’argent, et des échanges de missives entre dirigeants.
Les sociétés agro-alimentaires n’interviennent pas non plus réellement dans les échanges de ressources entre les pays, même si au départ la volonté était de les voir transformer certaines ressources de base en ressources plus élaborées. La transformation de ressources a vu le jour au cours de la V10, mais n’est pas liée aux sociétés agro-alimentaires.
Quant aux sociétés de télécommunications, elles ne confèrent pas non plus d’avantages particuliers outre les revenus qu’elles génèrent.
L’activité des sociétés nationales tourne autour des bureaux, ces succursales qu’elles ouvrent et maintiennent à travers le monde. Ce sont les bureaux qui assurent les revenus de la société.
Le principe de fonctionnement d’une société peut être résumé comme ceci :
- elle doit d’abord être créée
- le capital apporté par les actionnaires va être investi dans l’ouverture de bureaux à travers le monde
- l’ouverture des bureaux est proposée par la société et acceptée ou non par le pays hôte
- ces bureaux vont générer des revenus dont une partie ira à la société et l’autre aux pays hôtes des bureaux (sous forme d'impôts)
- la société décide alors dans quelle mesure elle distribue les bénéfices à ses actionnaires ou les réinvestit dans l’ouverture de nouveaux bureaux
C’est un petit peu sommaire, mais tout ça sera développé en long et en large.
Les types de sociétés
Les sociétés nationales étaient auparavant (jusqu’en V7) uniquement des sociétés dites de transport, et de deux types : aériennes et maritimes. Ces deux types de sociétés n’interagissent pas l’un avec l’autre : elles opèrent sur des marchés distincts. Donc le chiffre d’affaires d’une société aérienne sur un territoire donné ne sera en rien affecté par la concurrence que se livrent les sociétés maritimes sur ce même territoire, et vice-versa.
On peut quand même observer que le marché maritime international est naturellement plus restreint du fait que les bureaux de ces sociétés ne peuvent être ouverts que sur des territoires côtiers, alors que les sociétés aériennes peuvent théoriquement ouvrir des bureaux sur n’importe quel territoire.
A ces deux types de société est venu s’ajouter un troisième, au début de la V8 : les sociétés agro-alimentaires, qui opèrent bien évidemment aussi sur un marché distinct des sociétés de transport. Leur but initial était la transformation de ressources de base en ressources plus élaborées, mais, si la transformation de ressources a été mise en place à partir de la V10, les sociétés agro-alimentaires n’interviennent pas dans le processus. Ces sociétés peuvent être implantées comme les sociétés aériennes, sur tous les territoires du monde, à la différence près qu’elles n’ont pas besoin qu’une infrastructure (tel que l’aéroport international pour les sociétés aériennes) existe au préalable. Elles sont donc les plus faciles à lancer, d’autant que leur coût initial est plus faible que celui des sociétés de transport, et qu’elles ont des pré-requis plus faibles également en termes de points. Depuis la V9, elles peuvent apporter un avantage aux territoires où sont implantés leurs bureaux. En effet, chaque société agro-alimentaire peut réaliser des recherches dans diverses ressources renouvelables de base, ce qui augmentera (de quelques pourcents) les réserves de ces ressources sur les territoires où elle implantera ses bureaux. Ces recherches sont réalisées sur les fonds de la société, les mêmes qui servent aux ouvertures de bureaux. Cependant, ces bonus théoriques n’ont jusqu’ici pas l’air de se matérialiser réellement.
La V9 a également vu l’apparition d’un nouveau type de société nationale : les sociétés de télécommunications. Celles-ci peuvent implanter leurs bureaux uniquement dans les capitales, c’est-à-dire sur les territoires où il y a un centre de gouvernement (la construction de ce centre ne coûte rien). Leur marché est donc naturellement assez restreint.
D’autres types de sociétés sont à l’étude, comme les sociétés pétrochimiques, ou les agences de presse.
A partir de la V10, deux changements majeurs sont intervenus, affectant les marchés sur lesquels sont actifs les sociétés nationales. Et particulièrement le chiffre d’affaires réalisable par territoire. Celui-ci est désormais exprimé en monnaie nationale et non plus en euros, ce qui rend les territoires des pays à monnaie faible moins intéressants, et à l’inverse, ceux des pays à monnaie forte plus attractifs. Pour ceux qui restent à l’euro, ça ne change pas.
Par ailleurs, ce qui change aussi c’est que le chiffre d’affaires global du territoire dépend désormais du type de société. Auparavant, ce chiffre d’affaires global correspondait au score économique du territoire, et ce pour tous les types de société. A partir de la V10, pour certains marchés, c’est seulement une fraction de ce score :
- marché maritime : 100% du score économique du territoire (pas de changement ici)
- marché aérien : 75% du score économique du territoire
- marché agro-alimentaire : 50% du score économique du territoire
- marché des télécoms : 150% du score économique du territoire (c’était seulement 50% en V10)
A la lumière de ces nouveaux éléments, l’attrait de certains marchés s’en trouve modifié. Le marché aérien, qui était d’office plus intéressant que le marché maritime grâce aux possibilités d’implantation plus nombreuses se trouve à présent en balance avec ce marché maritime, même si ce dernier est aussi affecté par les taxes sur les canaux (comme nous le verrons plus loin). Le marché agro-alimentaire, s’il a l’avantage de ne pas reposer sur des infrastructures particulières, rapporte cependant beaucoup moins. Le marché des télécoms, en revanche, malgré qu’il ne puisse se développer que dans les capitales, retrouve de l’intérêt avec le passage du chiffre d’affaires de 50% à 150% du score du territoire.
Les sociétés nationales
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