La population - fluctuations
Diverses mesures permettent de faire varier la population dans le sens souhaité. Certains événements ont également un impact sur la population, sans que celui-ci soit nécessairement voulu.
Croissance naturelle
Chaque pays voit normalement sa population augmenter avec le temps suivant un taux de natalité. En début de partie, tous les pays ont un certain taux de départ, et celui-ci est plus ou moins en lien avec le taux observé dans la réalité : il n’est donc pas le même pour tous les pays.
Attention, en cas d’annexion d’un territoire, ce dernier n’adopte pas le taux de natalité du pays annexeur.
Le taux de natalité peut être augmenté via une politique nataliste ou diminué via une politique de contrôle des naissances (en passant par le menu « Affaires intérieures »). Une seule de ces politiques est possible par tour et elle augmente ou diminue respectivement le taux de croissance naturel de la population, de 0,1% à la fois.
Arriver à un taux négatif est possible avec le temps au moyen de politiques répétées de contrôle des naissances.
Colonisation
Lorsqu’un territoire est annexé par un autre pays, celui-ci dispose de l’option d’envoyer des colons sur ce territoire depuis ses territoires d’origine (pas depuis un autre territoire annexé), via une politique de colonisation (en passant par le menu « Affaires intérieures »), principalement pour diminuer le risque de troubles sur le territoire, et éventuellement pour servir de main d’œuvre si besoin est. Une seule politique de ce genre est possible à chaque tour, à condition d’avoir annexé un territoire.
On peut choisir le territoire de destination bien sûr, mais aussi le territoire de départ des colons. Il est préférable de les choisir sur un territoire bien peuplé si vous ne voulez pas diminuer le potentiel de développement d’un de vos territoires d’origine.
Les politiques de colonisation s’accompagnent cependant d’un impact négatif en termes diplomatiques (-1% de diplomatie globale par politique de colonisation) et également d’une augmentation du score de rebelles dans le pays et sur le territoire de destination.
Le nombre de colons qui font le déplacement correspond en théorie à 2% de la population du territoire annexé sur lequel s’effectue la colonisation.
Migration contrôlée
Pour peupler un territoire où vous avez besoin de population, ou pour vous débarrasser d’une population trop nombreuse à entretenir, vous pouvez avoir recours aux accords migratoires (avec autant de pays que vous voulez). Par ce genre d’accord, un certain nombre de citoyens sont transférés à chaque tour d’un pays signataire vers l’autre.
Le nombre total de migrants qui transitent chaque trimestre d'un pays à l'autre fluctue autour de 0,5% de la population du pays d’accueil. Difficile de dire de quoi dépend précisément ce pourcentage.
Par ailleurs, la logique exacte des déplacements de population entre les territoires des deux pays concernés n'est pas non plus aisée à déterminer.
Les migrants semblent partir en priorité du territoire le moins développé économiquement dans le pays d'origine, avec toutefois une limite sur le nombre de départs si la population du territoire est inférieure à une certaine proportion du nombre total de migrants. Dans ce cas, les migrants peuvent partir d’un autre territoire également, voire de plusieurs autres.
Pour ce qui est du pays d’accueil, c’est en général vers le territoire le moins peuplé que les migrants se dirigent (c'est souvent le but), mais dans une limite de 25% par trimestre par rapport à la population du territoire d’accueil (toutes origines confondues). Les migrants excédentaires sont alors dirigés vers d'autres territoires du pays d'accueil, par ordre croissant de population, en respectant toujours la limite de 25% de nouveaux arrivants par trimestre et par territoire.
C’est le pays qui accueille les migrants qui doit introduire la demande officielle d’accord migratoire au pays d’où il souhaite faire venir ces migrants. Le pays d’origine peut être un PNJ (un certain niveau de diplomatie bilatérale est requis). Les PNJ ne font toutefois pas de demandes d'accord migratoires.
En plus du coût de l’accord en lui-même, et du coût d'entretien trimestriel de l'accord, les migrants ont aussi un coût : 1 K€ pour 50 migrants. Ca peut vite revenir cher, surtout si vous avez plusieurs accords migratoires en parallèle. Le coût trimestriel des migrants attendus est visible en dépense dans le budget prévisionnel du pays d’accueil.
Le pays d'origine des migrants n'est pas rémunéré pour ce transfert de population, et il doit au moins supporter le coût d'acceptation de l'accord migratoire et son coût d'entretien trimestriel. Une compensation peut éventuellement être discutée entre les deux pays impliqués, s'il s'agit de PJ.
Les migrants, tout comme les colons, peuvent diminuer le risque de troubles s’ils s’installent sur des territoires annexés.
Si vous avez vous-même annexé des territoires et que vous avez des accords migratoires sortants, sachez que les migrants ne partent pas des territoires annexés, mais de vos territoires d’origine. Dans le pays d’arrivée, les migrants peuvent cependant s’installer sur des territoires annexés.
Sur la carte du monde, vous avez un filtre qui permet de voir où vivent vos ressortissants (ou ceux de n’importe quel autre pays).
Cette carte tient compte aussi des éventuels contingents de réfugiés, pas seulement des immigrés.
Réfugiés
Les réfugiés sont des masses de population qui se déplacent suite à certains événements négatifs qui ont lieu sur certains territoires. Les flux de réfugiés ont lieu au passage du tour.
Les réfugiés se déplacent généralement sur des territoires adjacents à celui où a eu lieu l’événement. Il peut y avoir des déplacements de réfugiés entre territoires d’un même pays, et, à ce moment-là, des autochtones d’un territoire deviennent des réfugiés sur un autre territoire. Les immigrés peuvent de la même manière devenir des réfugiés.
Si la situation redevient calme sur le territoire d’où ils sont issus, les populations qui les ont quittés peuvent y revenir progressivement. Mais elles peuvent tout aussi bien rester où elles sont.
Si un événement négatif se produit sur un territoire qui comporte déjà des réfugiés, ceux-ci peuvent à nouveau prendre la route, quitte à s’éloigner encore plus de leur territoire originel.
Les événements qui peuvent provoquer des flux de réfugiés sont les suivants :
- des bombardements stratégiques
- des politiques intérieures de lutte contre les rebelles (on parle ici du score de rebelles)
- l’envoi de l’armée pour combattre des groupes rebelles
Si vous n’avez pas envie de voir débarquer des réfugiés dans votre pays, la mesure la plus efficace est de fermer la ou les frontières par lesquelles transitent les réfugiés. Ca a cependant un impact négatif sur votre score diplomatique global (-1% pour chaque frontière fermée) et bilatéral (-10% avec le pays en question).
Les réfugiés peuvent cependant représenter une aubaine si vos territoires sont peu peuplés à la base. Vous n’aurez ainsi pas besoin de recourir à des accords migratoires. C’est de la main d’œuvre gratuite. Ou presque, parce qu’il faut la nourrir.
Comme les réfugiés se déplacent sur des territoires adjacents, les pays insulaires (Cap Vert, Sri Lanka…) sont à l’abri de ce genre de flux entrants.
Migrations économiques
Les migrations économiques s’apparentent aux flux de réfugiés, dans le sens où elles ne sont pas totalement contrôlables, et ne passent pas par un accord préalable comme les migrations contrôlées. Elles sont générées par des écarts importants de score économique entre des territoires souvent adjacents appartenant à des pays différents. La population a alors tendance à quitter des territoires pauvres pour des territoires riches. L’ampleur du flux dépend également des régimes politiques des deux pays.
Les migrations économiques peuvent être freinées par l’imposition des visas à l’encontre du pays d’origine des migrants (le nombre de migrants peut être réduit jusqu’à concurrence de 95%), ou bien par la fermeture de la frontière concernée, s'il s'agit d'un pays voisin. Si c’est le pays d’origine des migrants qui ferme la frontière, une partie de ceux-ci (5%) peuvent encore passer, mais si c’est le pays d’arrivée qui la ferme, cela stoppe totalement le flux.
Migrations internes
Il est possible, via des politiques intérieures, et pour certains régimes politiques seulement (dictature et communisme), de déplacer des populations d’un territoire à l’autre au sein de son propre pays. Ca évite de devoir s’arranger avec d’autres pays et de faire rentrer des populations supplémentaires si vous avez déjà des territoires bien peuplés. Ca fonctionne sur le principe de la colonisation, sauf qu’il ne s’agit pas ici de peupler des territoires annexés, mais des territoires d’origine.
L’inconvénient c’est que cela coûte assez cher (10.000 K€ par opération), bien plus qu’un accord migratoire ou qu’une colonisation. Pour certains régimes, ça s’accompagne également d’un malus politique et diplomatique (-1% de diplo globale).
Morts
Les événements qui provoquent des flux de réfugiés font aussi souvent des morts.
C’est particulièrement vrai pour les bombardements stratégiques, qui font beaucoup de morts parmi les civils. Mais les attaques avec des unités d’assaut peuvent aussi causer des morts parmi les civils.
Les combats entre unités d’assaut peuvent par ailleurs faire des morts dans la population parmi les militaires, puisque chaque unité d’assaut nécessite de la population. Quand cette unité est détruite, un certain pourcentage (entre 50% et 100%) de la population correspondante disparaît, sur le territoire d’origine de l’unité. Ce sont les militaires morts au combat.
Les politiques intérieures de lutte contre les rebelles (= le score de rebelles) font aussi des morts, mais en nettement moins grand nombre.
D’autres mesures de politique intérieure, comme les rafles dans les milieux de l’opposition (réservées aux dictatures), font également des morts par centaines.
On distingue aussi les morts de maladie et les morts d’accident. Celles-ci résultent de certains événements aléatoires : par exemple des épidémies dans le premier cas, et des prises d’otages ou des catastrophes ferroviaires dans le second cas. Le fait de ne pas nourrir suffisamment sa population ne provoque pas de morts (dans le jeu), seulement une baisse du score politique.
La population
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